BULLETIN CULTUREL ÉLECTRONIQUE



VOLUME UN - Numéro quatre :septembre 1999
Éditions Archimède


Posté gratuitement par courriel aux personnes abonnées seulement.

Table
  • Éditorial
  • Les caractères «GLAÇON»
  • Articles et communiqués :
  1. Communiqué de Michelle Dozois relativement à la radiodiffusion à 103,3 FM de l'émission Les coups de cœur des écrivains, émission longueilloise radiodiffusée le jeudi dès 11 heures. Ne manquez pas à 11 heures le jeudi 5 août, une entrevue animée par Michelle Dozois avec François Marquis, auteur de Toi, mon beau rêve.

  2. «Les oiseaux se cachent pour ...vivre.» (Lucie Marois de Stanbridge East)

  3. Nous désirons porter à votre attention
    trois événements des jours prochains :

  4. Un article de Lorraine Trudel : Le chant du hibou de l'auteur Guy Naud

  5. Invitation à Culture et Nature en fête
    à Mont-Saint-Grégoire


  6. Rencontre avec Robert Soulières, éditeur et auteur.

  7. Extases L'exposition d'Hélène Guilmaine

  8. Michelle Dozois programmation radio.

  9. Lancements de livres de Madame Claudette Larouche-Paradis de Saint-Luc.
    jeudi 14 octobre 1999 entre 18 heures et 20 heures

  10. Voici une liste de noms de famille originaires de pays européens
    extraite du livre «ETHNO-HISTOIRE KÉBÉCOISE»


  11. Le communiqué de Michelle Dozois du bilan de l'activité
    NATURE ET CULTURE EN FÊTE. (Plus de 500 personnes y ont pris part.)

Vous pouvez visiter le site spécifique
du festival des montgolfières
du Haut-Richelieu au
http://montgolfières.com





Extraits de livres publiés aux éditions Archimède en 1999 :


A:

 

B:

 

C:

Gay, Raymond Le désillusionniste, ISBN 2-922132-09-9 (roman de science-fiction métaphysique). Ce livre est entre autres distribué par Promo-distinction. Pour les visiter, http://www.promodistinction.com/

Marquis, François TOI, MON BEAU RÊVE, poème intitulé Naissance pages XXIX, ISBN 2-922132-11-0 ;

Renaud, Lucil Noir et Blanc, pages 66 à 72 du livre ré-édité sous ISBN 2-922132-13-7, [Original, ISBN 2-922132-12-9] (roman). Voir l'entrevue concernant les caractères «GOUTTE-D'EAU» utilisés en particulier sur la couverture-avant, dans le «CLIN D'ÂME» numéro deux.


Pour vous abonner GRATUITEMENT au Clin d'âme, envoyez-nous un message à archimede@archim.com. Visitez notre site Internet : www.archim.com

 



 

Éditorial





ÉTÉ 1999.

Par ces périodes de chaleur intense, que diriez-vous de vous rafraîchir (...psychologiquement) ? Dans ce journal, nous vous présentons des caractères ...
GLAÇONS. [N'est-ce pas qu'il fait plus froid ! ! !] Pour un titre en ébauche, ICEBERG, nous vous présentons un résultat. Ces caractères graphiques particuliers sont dans la même lignée que les caractères GOUTTE D'EAU utilisés pour le titre du CLIN D'ÂME et la page de couverture du titre publié intitulé Noir et Blanc (Lucille Renaud, ré-édité en juillet 1999) font l'objet d'une entrevue et d'une longue discussion dans le CLIN D'ÂME numéro deux.

Nous vous encourageons à synthoniser le 103,3 FM (CHAA-FM) et à écouter, ...religieusement, l'entrevue qu'animera Michelle Dozois avec nul autre que le sculpteur François Marquis et auteur du livre TOI, MON BEAU RÊVE, le jeudi 5 août 1999, 11 heures.

Nous espérons vous compter longtemps parmi nos membres et que vous susciterez vos connaissances à s'abonner (vous pouvez même leur donner un abonnement-cadeau !).

Vous serez sûrement récompensées en prenant conscience d'articles de gens d'ici.

LES PERSONNES PIONNIÈRES QUI Y CONTRIBUENT, MÉRITENT D'ÊTRE ENCOURAGÉES.

Pierre M. GAY, c.g.a.
président des Éditions Archimède, inc.
archimede@archim.com
http://www.archim.com



À quoi votre abonnement gratuit vous donne-t-il droit ?

Vous recevrez (normalement et à moins que vous ne cessiez votre abonnement en nous l'indiquant dans l'objet de votre message) tous les mois [et seulement une fois durant le mois], par courrier électronique, un sommaire de ce qu'il comporte. Des liens vous relient à l'endroit où l'article apparaît
(ces liens ne sont aucunement visibles sur notre site et sont en quelque sorte le mot de passe des personnes abonnées, comme vous).

Nous pourrons modifier ces articles avantageusement au cours du mois. (Vous pourrez aussi retourner au lien des éditions au cours des publications subséquentes pour visualiser historiquement les dernières versions.)

Si vous avez des commentaires, des appréciations (que nous diffuserons s'il y a lieu) ou des questions, communiquez-les-nous.

Nous leur donnerons suite de notre mieux (et de la façon que nous jugerons la plus appropriée).

 

 

 



 

Michelle Dozois, auteure de Mont Saint-Grégoire
reprend son émission Les coups de cœur
des écrivains à CHAA-FM


Michelle Dozois, agente de coordination de l'Association des auteurs de la Montérégie animera la deuxième série des émissions Les coups de cœur des écrivains à la station longueuilloise CHAA-FM, 103,3.

Madame France Dubé, directrice de la programmation à 'La griffe de la Rive-Sud' radiophonique, très satisfaite de la première série d'émission, a reconduit la proposition de l'Association des auteurs de la Montérégie auprès de son conseil d'administration.

L'émission qui prenait l'antenne le mardi, de 11h à midi, sera maintenant diffusée le jeudi, à la même heure. La formule en demeure sensiblement la même. En première partie, l'animatrice, Michelle Dozois, recevra des auteurs de l'Association des auteurs de la Montérégie. En deuxième partie, deux capsules seront réservées à des invités de l'extérieur, auteurs, éditeurs, libraires, bibliothécaires, lecteurs, lectrices, conjoint, conjointe des auteurs et autres intervenants reliés de près ou de loin au monde du livre. La dernière capsule sera réservée principalement aux nouvelles du monde littéraire.

Si vous désirez participer à l'émission ou soumettre des suggestions, n'hésitez pas à nous contacter ou à nous faire parvenir l'information requise.

Pour tout renseignement, veuillez contacter l'Association des auteurs de la Montérégie au (450) 677-4573 à Longueuil ou dans la région du Haut-Richelieu, au (450) 347-2973. Faites parvenir vos télécopies au (450) 347-2973 et votre courrier électronique à michelledozois@hotmail.com .

Le 5 août prochain, Michelle Dozois recevra le sculpteur johannais François Marquis qui nous expliquera comment il a sculpté les mots de son récent recueil de poèmes, intitulé Toi, mon beau rêve, publié aux Éditions Archimède, de Saint-Jean-sur-Richelieu.


Source : Michelle Dozois Agente de coordination pour L'Association des auteurs de la Montérégie C.P. 87, Mont-Saint-Grégoire, Québec, J0J K0
Tél. : (450) 347-0647 / Téléc. : (450) 347-2973
Courriel : michelledozois@hotmail.com


Michelle Dozois
programmation radio

19 août 1999 : Anne-Marie Aubin et Marc Laberge
Jeu interactif avec le public de création littéraire avec prix
Jouer à la Phrase clef ‘
Comment écrire pour les enfants ?
Les ateliers d'écriture, pourquoi, pour qui ?
Le Festival interculturel du conte.

26 août 1999 : Benoît Prieur
Comment reconnaître les bons achats dans les soldes de fin de
saison de végétaux pour vos aménagements ?
Comment s'assurer d'une bonne plantation ?
Que faire pour s'assurer d'une transplantation réussie ?
Comment refaire son aménagement ?
Comment choisir un couvre-sol ou paillis ?
Quand, où, comment remplacer nos arbres trop abîmés par le verglas ?

2 septembre : Madeleine Lafond (Jouer des mots) L'humour au sens figuré, L'humour en question
Les deux premiers livres marquent le début d'une collection sur des définitions humoristiques de mots.
Dans le premier livre, on retrouve des mots classés par ordre alphabétique, associés à leur définition humoristique.
Dans son deuxième livre, l'auteure nous entraîne dans l'univers de l'humour par thèmes, sous forme de question et réponse.
Elle nous entretiendra également du concours d'écriture qui s'adresse aux jeunes du secondaire qui aboutira à la publication d'un collectif jeunesse publié pour la Quinzaine du livre.
En deuxième partie je recevrai Jean O'Neil ,
Les Montérégiennes, Libre Expression

9 septembre : Dolorès Lamarre et Francis Magnenot
Entretien avec Dolorès Lamarre, lauréate d'un Grand Prix du livre de la Montérégie, édition1999, dans la catégorie essais avec Le temps de lâcher prise.
Présentation sommaire des autres récipiendaires et de leurs livres, annonce de la rencontre littéraire du 13 septembre à Longueuil et du 12 septembre à Saint-Hyacinthe.
Francis Magnenot, lyonnais de souche, auteur des romans De la neige plein les poches, en littérature jeunesse et Italienne, publiés chez Boréal, a choisi de venir vivre, travailler et se faire éditer au Québec. Il nous parlera de ses livres, de ses choix et de ses premières collaborations avec le Québec avec l'éditeur XYZ.

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À NE PAS MANQUER

1. Dimanche 10 octobre à compter de 13 heures, à la Maison des Arts et de la Culture du Haut-Richelieu, 228 rue Richelieu à Saint-Jean-sur-Richelieu, lancement de l'agenda 2000 Plumes et Pinceaux. Rappelons que le poème de François Marquis intitulé VASES PRÉCIEUX extrait de son livre TOI, MON BEAU RÊVE (éditions Archimède, http://www.archim.com, du deuxième trimestre 1999 dont le lancement a eu lieu le 22 avril 1999 à la Maison des Arts et de la Culture) y figure. De nombreux artistes et auteurs de la région ornent aussi cet agenda qui est un produit on ne peut plus montérégien. Prix : 19,95 $. Entrée libre.

2. Jeudi 14 octobre entre 18 et 20 heures, deux lancements de titres sensationnels (EHK et CCSE) de Claudette Larouche-Paradis dans le hall d'exposition de l'hôtel de ville de Saint-Luc, 347 boulevard Saint-Luc ; détails des titres sur le site http://www.archim.com. Prix : 14,95 $ pour les livres avec couvertures noir et blanc et 19,95 $ pour les livres avec couvertures de couleurs. Entrée libre. L'auteure fait un vernissage d'œuvres photographiques et de pastels également

3. Lundi 18 octobre à 19 heures 30, l'association des auteurs de la Montérégie, présente Les coups de cœur des écrivains. Thème animé par Guy Fournier : L'ACCEPTATION ET LA TRANSFORMATION DU ROMAN POUR LE PETIT ET LE GRAND ÉCRAN. Au restaurant Al Paradiso, 437, 1ère avenue, Iberville. Quatre auteurs ayant fait leurs preuves dans ce domaine (Noël Audet, auteur de l'ombre de l'Épervier ; Guy Fournier, auteur de Écrire pour le petit écran et co-adaptation de l'ombre de l'Épervier ; Robert Gauthier, auteur de Jacques Normand, l'enfant terrible et adaptation du roman Le sorcier et Bernadette Renaud, auteure de Bach et Bottine) nous livrent des secrets. Quelques livres comme prix de présence sont tirés. Entrée : 5 $ (18 ans et plus requis)

 

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«Les oiseaux se cachent pour ...vivre.»
(Lucie Marois de Stanbridge East)


Juillet, le mois des déménagements. La ballade des camions dans les villes, le stationnement rendu difficile par les manœuvres de routiers improvisés, tout ça nous plonge dans un paysage parfois grotesque. Avez-vous remarqué comment un réfrigérateur, même en inox, peut avoir l'air stupide au milieu d'une rue, comment un divan-lit sur un trottoir ressemble à une vulgaire pièce de bois recouverte de tissu, sans cachet, souvent porteuse de quelques boîtes de carton en plus ? Dire que ce meuble vaut peut-être deux mille dollars et pourtant, il a l'air d'une bricole achetée aux puces. En juillet, j'ai souvent l'impression que nous, gens de société sédentaire, révélons notre vraie nature de romanichels, nomades errants, en quête d'un meilleur coin pour s'exercer à vivre heureux.....

Déménager est un acte impudique. Nous révélons à la communauté une grande partie de nos valeurs et de notre façon de vivre en étalant au grand jour nos vieilles tables bancales à la peinture écaillée ou encore notre console marbrée, signée «Roche Bobois». Selon que le butin de notre vie se déplace dans un énorme camion chromé ou un «pick up» rouillé tirant une remorque qui perd une roue, d'instinct, nous affichons notre profil «psycho-sensitivo-social». La scène du déménagement se complète évidemment avec les personnages-clés que sont les hommes forts et les propriétaires du fourbi, ceux-là même qui prennent le risque de s'afficher ainsi.

J'ai un ami qui a trouvé le moyen de préserver son intimité et le sens de sa vie dans l'épreuve du déménagement. Une trentaine de boîtes tout au plus, des meubles enveloppés, pour équiper trois pièces seulement, deux ou trois lampes, quelques bougeoirs et puis, un récamier. C'est là, tout son avoir. En apparence. Cet homme est un gitan dans l'âme, un pèlerin de l'esprit au cœur bohème. Changer de gîte est pour lui un labeur insupportable tant son être tout entier est plongé en permanence dans la mouvance que vivent les natures angoissées. Seul l'appel d'une sirène pouvait le tirer de sa niche. Alors, il est parti vers elle, avec peu de biens, peu d'argent mais beaucoup de panache.

Il s'est orchestré un déménagement lors d'une nuit de pleine lune. Il a sorti une partie de ses économies pour s'offrir un gros camion dans lequel il aurait pu engloutir une maison complète. En silence, quelques hommes ont déporté le contenu de sa caverne dans le fond d'un gigantesque conteneur métallique. Pas un mot, à peine quelques bruits. C'est comme ça que vit mon ami. Il s'est gardé le récamier pour la fin. Alors, il a suivi les hommes forts qui portaient ce meuble, un panier sous le bras, un livre et un bougeoir sous l'autre bras. Il a pénétré dans la grosse caisse métallique et à l'intérieur, sa sirène l'y attendait avec un sourire et du bon vin. Mon ami s'est allongé sur le récamier, a allumé une bougie et a tendu le livre à sa bien-aimée. Les hommes forts ont doucement fermé la porte du conteneur et ils ont démarré lentement dans la nuit. À l'intérieur, on entendait une femme aimée lire Prévert.

Curriculum

Lucie Marois travaille en communications-marketing depuis une vingtaine d'années. Elle a cumulé les fonctions de rédactrice, de coordonnatrice et enfin de direction en communications au sein de grandes entreprises autant que des P.M.E.. Aujourd'hui, elle est consultante auprès des travailleurs autonomes et des entreprises en démarrage. Elle ajoute à ces fonctions, celle de «coach», une approche personnalisée d'accompagnement en gestion orientée vers l'atteinte d'objectifs. Lucie Marois offre ses services de coaching aux personnes en transition de carrière, aux chefs d'entreprises, aux individus impliqués auprès du public ainsi qu'aux responsables de travail d'équipe. Elle se consacre à l'écriture depuis plusieurs années et a suivi des ateliers d'écriture avec Victor-Lévy Beaulieu et Sylvie Massicote. Elle a aussi créé une pièce de théâtre et son premier recueil de nouvelles est en voie d'être achevé.

 

On peut la rejoindre au courriel solam@istar.ca

 


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LE CHANT DU HIBOU Guy Naud

Dans ce roman, l'auteur nous amène dans le Grand-Nord canadien, au milieu des années '50. Anthropologue fraîchement diplômé, François est amené à vivre dans une petite communauté crie. Ses sujets d'étude ne parlent ni l'anglais ni le français. Ils ne lui parlent que fort peu d'ailleurs. La solitude le pesant, il entreprend de se rendre dans un village voisin où vivent quelques familles de Blancs et Métis. Mais voilà, c'est l'hiver, on est en pleine nuit et, il fait tempête ! On assiste alors à la bataille d'un seul homme qui veut vivre.
Lorsque François est enfin accepté de la communauté, il enjambe le monde de ses hôtes et nous livre aventures, bouts de vie, légendes, de ce lieu reculé. Chaque chapitre nous livre une histoire autonome mais, tel un collier de perles, la première mène à la dernière.
L'auteur Guy Naud nous entraîne dans la vie des communautés isolées, nous démontre leur dépendance au milieu. Il nous plonge dans le monde des Cris. Il étale un mode de vie, une façon de penser. Il nous sensibilise au fait, que dans ces recoins de pays on a avantage à respecter le climat. Mais surtout, il fait l'éloge de ces petites gens qui vivent loin de tout et qui survivent parce qu'ils sont en symbiose avec leur environnement. À la lecture de certains passages, on aurait pu être en Abitibi, avec les colons polonais ou canadiens-français, au début du siècle.

Lorraine Trudel
Résidence : Clarenceville
Tous droits réservés
lordon@total.net

 

Pour lire ou écouter en real audio sur le site de CHAA-FM
http://www.chaamf.qc.ca/

Pour en savoir plus sur les radios communautaires
http://www.arcq.qc.ca/

Pour connaître l'Association des Auteurs de la Montérégie
http://pages.infinit.net/aam/index.html


Guy Naud
Le chant du hibou
Édition La Plume d'Oie, 1999

L'auteur est né à Montréal en 1931. Sa carrière l'a mené de l'Ouest canadien jusqu'en Afrique. Aujourd'hui résident de Longueuil, il a été récemment élu trésorier de l'Association des Auteurs de la Montérégie.

 




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Michelle Dozois rencontre
l'auteur et éditeur
Robert Soulières



Lors de l'émission radiophonique hebdomadaire Les coups de cœur des écrivains, de l'Association des auteurs de la Montérégie, à CHAA-FM, (103,3), Michelle Dozois, auteure de Mont-Saint-Grégoire, nous permettra de goûter alors à quelques extraits de l'œuvre de Robert Soulières, mardi 29 juin, entre 11h et midi.

Cette année encore, Robert Soulières rafle un Prix du livre M. Christie. L'an dernier, il se méritait le titre de meilleur livre pour les 12 à 16 ans, avec son roman jeunesse Un cadavre de classe, publié dans la collection ‘Graffiti', chez Soulières éditeur. Cette année, il remporte la palme avec un album, dans la catégorie 0 à 7 ans avec, Une gardienne pour Étienne, publié dans la collection ‘Grimace' aux éditions Les 400 coups.

De plus, deux autres auteurs publiés chez Soulières éditeur remportaient des prix cette année. Gilles Tibo, publié dans la collection ‘Ma petite vache a mal aux pattes' remporte le Prix du livre M. Christie, dans la catégorie des 8 à 11 ans. André-Philippe Côté remporte pour sa part le Prix Album québécois de l'année 1999, au 12e Festival international de la bande dessinée de Québec, avec Victor et Rivière, publié dans la collection ‘Mille bulles', de chez Soulières éditeur.

Robert Soulières nous parlera de la recette de son succès, tant personnel que pour sa jeune maison d'édition qui atteindra l'âge de trois ans en août prochain. Robert Soulières écrit exclusivement pour la jeunesse. On le publie déjà depuis 20 ans.

Source : Michelle Dozois
Agente de coordination pour L'Association des auteurs de la Montérégie
C.P. 87, Mont-Saint-Grégoire, Québec, J0J K0
Tél. : (450) 347-0647 / Téléc. : (450) 347-2973 / Courriel : michelledozois@hotmail.com


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Invitation à Culture et Nature en fête
à Mont-Saint-Grégoire



L'événement Culture et Nature en fête à Mont-Saint-Grégoire
s’inscrit dans le cadre des Journées de la Culture.
Géré par Les Productions Mavra Bel, (Michelle Dozois, Communication)
les auteurs Michelle Dozois, de Mont-Saint-Grégoire,
et Viateur Lefrançois, de Saint-Luc,
en sont les instigateurs et responsables.

Nous vous convions, dimanche 26 septembre, de 10h à 18h,
au Vignoble/Cidrerie
Le Clos de la Montagne 330,
chemin de la Montagne
Mont-Saint-Grégoire.

Pour information : Michelle Dozois, Communication
(Les Productions Mavra Bel)
C.P. 87, Mont-Saint-Grégoire (Québec)
J0J 1K0

Tél. : (450) 347-0647 Téléc. : (450) 347-2973
Courriel : michelledozois@hotmail.com

Viateur Lefrançois
Tél. : (450) 348-7627

Invités présents :

Artistes peintres :

Denise Bernier (Boucherville)
Rita Désourdy (Saint-Jean-sur-Richelieu)
Micheline Périard (Mont-Saint-Grégoire)
Thérèse Martin (Beloeil)*

Artistes verriers :

Denise Andrée Marien (Mont-Saint-Grégoire)
Aristide Pigeon (Mont-Saint-Grégoire)

Auteurs et éditeurs :

Nicole Descôteaux (Beloeil)
Michelle Dozois (Mont-Saint-Grégoire)
Paulette Dubois (Beloeil)
Viateur Lefrançois (Saint-Luc)
François Marquis (Saint-Jean-sur-Richelieu)
Thérèse Martin (Beloeil)*
Chantal Reichel (Saint-Denis-sur-Richelieu)
Diane Sylvestre (Saint-Bruno-de-Montarville)

Bijoux et coffrets à bijoux :

Isabelle Collerette (Mont-Saint-Grégoire)
Francine Lalonde (Mont-Saint-Hilaire)
René Lefebvre (Mont-Saint-Hilaire)

Meubles et accessoires décoratifs peints à la main :

Micheline Périard (Mont-Saint-Grégoire)

Sculpture :

François Marquis (Saint-Jean-sur-Richelieu)

Étudiante en arts palstiques (au cegep de Saint-Jean-sur-Richelieu) :

Francine Gervais (Saint-Jean-sur-Richelieu)

D’autres artistes et artisans compléteront aussi bientôt cette liste.

 

 







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Extases

L'exposition d'Hélène Guilmaine prolongée jusqu'au 19 septembre 1999

 

La Maison des Arts et de la Culture du Haut-Richelieu prolonge jusqu'au dimanche 19septembre 1999 l'exposition de l'artiste Hélène Guilmaine intitulée Extases.

 

Hélène Guilmaine est préoccupée par les êtres et sa démarche se veut sensible non seulement à l'aspect extérieur, en exploitant les techniques mixtes telles que le papier-matière et les fibres animales, mais aussi à l'aspect intérieur suggéré par la fragilité des lignes.

L'artiste privilégie les techniques mixtes où se mêlent dessin et collage, sur une matière brute qui rehausse son intention primitive.

"L'Extase, c'est le summum de la sensation. À chacun sa façon de la vivre, car c'est un besoin inné. Comment? Peu importe, c'est un choix personnel.

Extases est un temps et un lieu ouvert. Chacun peut y pénétrer. Le passé laisse ses traces indélébiles. Les collages, les textures, les écritures anciennes sont autant de manifestations de cette réalité. Il amène aussi un bagage, une sagesse, une expérience. Le présent, c'est le mouvement, le combat ou la danse. Le temps humain est siècle. Les extases sont des échappées hors du temps. Mais cette échappée ne peut se réaliser que dans l'intensité d'une vie intérieure, non dans un prolongement indéfini de la durée."

Hélène Guilmaine

Par ses œuvres, Hélène Guilmaine nous dévoile et nous suggère des dépassements qui vont bien au-delà des plus belles sensations connues… L'Extase…

La Maison des Arts et de la Culture du Haut-Richelieu est située au 228 rue Richelieu, à Saint-Jean-sur-Richelieu. Entrée libre en tout temps. Pour de plus amples informations, composez le (450) 357-1977.

Heures d'ouverture :

Lundi - mardi (Fermé)
Mercredi 12h00 à 17h00
Jeudi – vendredi 12h00 à 21h00
Samedi - dimanche12h00 à 17h00

 


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INVITATION

Nous vous invitons aux deux lancements de livres de Madame Claudette Larouche-Paradis de Saint-Luc. Ces deux lancements auront lieu le jeudi 14 octobre 1999 entre 18 heures et 20 heures
dans le hall d'exposition de l'Hôtel de ville de Saint-Luc, située au 347 du boulevard Saint-Luc, à Saint-Luc. (Vous pouvez visiter leur site à l'adresse suivante : http://www.ville.saint.luc.qc.ca/biblio).
Les deux titres publiés s'intitulent :Par la même occasion, Madame Larouche-Paradis, qui est également pastelliste et photographe (quelques-unes rehaussant les titres lancés)
fera un vernissage de plusieurs de ses œuvres que vous pourrez admirer.

Les deux titres publiés s'intitulent :

1) :


2) :


Claudette Larouche-Paradis a versé dans l'ethnologie
depuis la fin des années soixante.
Elle est spécialisée en
ethno-linguistique, en ethno-histoire,
en graphologie et en généalogie.


Le premier titre (E.H.K) est totalement inédit.
C'est en quelque sorte une revue de l'histoire kébécoise à sa naissance (période cernée : 1608 à 1634). Sur le contre-plat (la couverture-arrière), on peut y lire ce qui suit :
[...] Son analyse de divers contextes généraux dans lesquels s'est effectuée la colonisation à Kébec
dans cette période nous fait revivre les guerres civiles et religieuses sévissant en Europe,
les voyages outre-mer et les expéditions de pêche (entre autres, celles au ouistiti) dans le majestueux fleuve Saint-Laurent et sur les côtes d'Amérique, le commerce (en particulier, le troc avec les autochtones), l'agriculture et les voyages vers l'intérieur. [...] Certaines des familles (étudiées) permettent de dessiner un portrait nous amenant à une conclusion unique
soit la richesse de leurs qualités morales. [...]
Une dizaine de tableaux graphiques de filiations vous permettent entre autres
de suivre clairement des données.

Le second titre (C.C.S.E.) a fait l'objet d'une première présentation à l'Université Laval (Québec) dans le cadre d'une recherche spécialisée, en 1989, suite à des voyages de recherche dans les pays concernés.

Ce manuscrit a été préalablement édité par les Éditions de l'Oiseau-Mouche, en 1990.

Madame Larouche-Paradis nous fait pénétrer ici au cœur de mythologies égyptienne et quechua, en fait une synthèse et en tire une conclusion. Ce livre est abondamment illustré. Cette nouvelle publication, totalement renouvelée (sauf le texte), est éditée aux Éditions Archimède de Saint-Jean-sur-Richelieu au troisième trimestre 1999.

Chacun de ces titres se vendra à partir de 15 $. La maison d'édition «Les éditions Archimède» de Saint-Jean-sur-Richelieu, en est l'éditeur (Pour informations : 514-891-8775 — site et journal gratuit au www.archim.com — courriel : archimede@archim.com )
Ils seront disponibles également pour l'occasion, en très petite quantité, reliés avec couverture rigide, au prix de 25 $ l'unité et de 30 $.

PREMIERS ARRIVÉS, PREMIERS SERVIS !
(...ET LES PREMIERS POUVANT LES CONSULTER !)

 

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Culture et Nature en fête à Mont-Saint-Grégoire :
Un grand succès !

Dimanche 26 septembre, le soleil a répondu à la commande météo placée par les organisateurs de l’événement Culture et Nature en fête, qui connaissait sa première édition. Michelle Dozois, auteure de Mont-Saint-Grégoire et animatrice à CHAA-FM, et Viateur Lefrançois, auteur de Saint-Luc, se promettent bien de répéter l’expérience l’an prochain. Le site duVignoble / Cidrerie Le Clos de la Montagne et l’accueil chaleureux de ses propriétaires Denise Andrée Marien et Aristide Pigeon ont ravi les visiteurs.

Le député de Saint-Jean, Claude Bachand, le maire d’Iberville, Jean Rioux, Jean-Paul Plourde, conseiller à la municipalité de Mont-Saint-Grégoire, Raymond Pilote, président des Poètes de la Montérégie, Tiburce Dacougnia, président de l’Association des diplômés en Lettres et Communication de L’Université du Québec, où Michelle Dozois occupe le poste de vice-présidente aux communications, Jean Béland, administrateur à l’Association des auteurs de la Montérégie, Pierre Lahaie, de la station radiophonique CHAA-FM et Rémi Boily, photographe pour les hebdomadaires de la région Le Canada Français et le Richelieu Dimanche faisaient partie des personnalités présentes pour célébrer l’ouverture de cette rencontre culturelle.

Plusieurs artistes et artisans travaillaient et offraient des démonstrations sur le site. Peter Poszwaylo, artiste verrier réalisait des vitraux à l’atelier Aryden, ouvert en cette journée d’activités spéciales. François Marquis, sculpteur de Saint-Jean-sur-Richelieu façonnait de petits animaux dans son nouveau matériau de réalisations, la terre. Francine Gervais peignait un petit tableau pour enfants, Isabelle Collerette continuait le montage de ses colliers en billes de bois et de verre, alors que Francine Lalonde et René Lefebvre faisaient découvrir les essences de bois et leurs couleurs.

Le public a circulé sans arrêt depuis l’ouverture jusqu’à la fin de l’événement, plus de cinq cent personnes. Le message du rendez-vous familial a bien été perçu par la population. François, Collerette, qui réalisait bénévolement les ballons en forme d’animaux et de fleurs pour les enfants, n’a pu suffire à la demande jusqu’à la fin ! D’après les opinions recueillies auprès des derniers exposants, l’expérience s’est avérée rentable et concluante. Michelle Dozois a déjà commencé à parler de l’édition de l’année prochaine avec Aristide Pigeon, copropriétaire du lieu ! Alors, merci de l’accueil et de l’encouragement et à l’année prochaine !

Michelle Dozois, Communication
Animation et Service de presse
C.P. 87, Mont-Saint-Grégoire
Qu.bec, J0J 1K0
Tél. : (450)347-0647 Téléc. :
(450) 347-2973
Courriel : michelledozois@hotmail.com

 

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Extraits de livres publiés aux
éditions Archimède en 1999 :

 


Extrait du livre
LE DÉSILLUSIONNISTE
(Gay, Raymond),
I.S.B.N. 2-922132-09-9
pages 172-173-174 du Chapitre 33 :



..... – Tu n'as pas encore répondu à ma question. Pourquoi ne vas-tu pas habiter en permanence dans le monde utopique que nous voulons tous rejoindre ?
– Vois-tu, Éric, c'est une question de conscience. Lorsque nous avons visité ces mondes nous l'avons fait comme observateurs. Les premières fois, nous les voyions en superposition à notre monde, c'était très vaporeux.
«Le fait de commencer à voyager dans ces mondes nous a permis de découvrir les lois du glissement temporel. Nous avons compris que pour pouvoir vraiment vivre dans ces mondes, notre conscience devait changer, il serait impossible pour nous de vivre là-bas avec une conscience d'ici.»
– Qu'entendez-vous par conscience différente ?
– La conscience des humains est adaptée, obnubilée serait probablement un mot plus précis, pour vivre dans le monde qu'ils habitent. Leur conscience leur permet d'accepter les lois qui les régissent et de vivre selon ces lois. L'expansion de la conscience correspond à devenir mésadapté aux lois de son monde. En somme, l'expansion de la conscience est cette incapacité de vivre selon les lois du monde dans lequel un être vit. Celui qui vit une expansion de conscience sent qu'il n'est pas chez lui et un élan provenant du plus profond de son être le pousse à vouloir changer le monde ou dans de rares cas à vouloir, comme nous, changer de monde.

– Je ne comprends pas où tu veux en venir...
– Tu vas comprendre dans un instant. Pour pouvoir vivre avec les habitants des mondes que nous visitons, il faut s'y pointer équipé d'une conscience adaptée à leur monde, donc être capable de vivre selon leurs lois. À Rome, faites comme les Romains.
«Nous avons donc commencé à étudier les lois de notre monde utopique et à comparer ses lois aux nôtres. Ceci nous a permis de comprendre beaucoup de lois auxquelles nous sommes assujettis ici et rapidement nous avons cessé d'exprimer les comportements correspondants à ces lois. À mesure que notre conscience changeait, notre relation avec les mondes que nous visitions se transformait, la clarté augmentait.»
«Conjointement avec ces événements, nous avons appréhendé un phénomène parfaitement inattendu.Toutes les personnes de notre groupe ayant cessé d'appliquer les lois locales se sont aperçu que le monde autour d'eux changeait sensiblement, prenant peu à peu la couleur du monde qu'ils cherchaient. Nous avons compris que nous glissions lentement vers ce monde et avons conclu que dès que nous vivrions totalement comme nos amis utopiques, nous deviendrions des habitants de ces mondes comme si nous l'avions toujours été.» .....
Raymond Gay
[Vous pouvez le rejoindre par fax au 450-349-0141.]
Ce livre est entre autres diffusé
chez promo-distinction dont vous pouvez visiter le domaine à leur adresse http://www.promodistinction.com/

Pierre M. Gay, baa (hec'74),

cga président archimede@archim.com
domaine http://www.archim.com

 


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Poème extrait du livre
TOI, MON BEAU RÊVE
de François Marquis, sculpteur,
portant le ISBN 2-922132-11-0,
10 $ Éditions Archimède, 1999


Naissance


 

Je dormais en ton sein ;
des mots craignaient le jour, des mois au-delà du terme,
un sommeil, derrière, me cachait

Si tu as vu tes yeux me regarder,
tu as vu que me révéler,
par toi,
il était bon, en écoute.

Libération,
toi,
je te vois,
par toi, je suis.

Si des mots,
je me cache encore,
toi, mot, dit :
nais


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Extrait du livre
NOIR ET BLANC
de Lucil renaud



Il arrive à la clinique trente minutes avant l'heure du rendez-vous. Après avoir allumé, il se prépare à rencontrer le nouveau vétérinaire. La porte s'ouvre. Il lève les yeux : une jeune femme toute menue entre et lui tend la main en demandant :
– Docteur Lessard ? Elle se présente :
– Docteur Nancy Aubrey. Je suis ici pour la demande que vous avez faite. David qui ne s'attendait pas avoir une femme, se ressaisit aussitôt et se lève.
– Excusez-moi docteur, je ne m'attendais pas à un si joli vétérinaire. Elle a les cheveux bruns, de magnifiques yeux verts, maquillée légèrement et porte une mini-jupe noire avec un chandail très moulant vert jade, que pouvait voir David sous un imperméable déboutonné.
– Avez-vous des préjugés contre les femmes de profession ?
– Non aucuns. Je vous prie de m'excuser mademoiselle… (ayant oublié son nom)
– Nancy, Nancy Aubrey. David omet de lui dire que sa femme est vétérinaire. Il se demande pourquoi il fait ça. Il lui fait visiter la clinique, lui demande si elle est prête à faire des heures supplémentaires.
– Certainement si autant que possible je peux le savoir à l'avance. David regarde l'heure dix-huit heures trente.
– Si je vous invite à souper, vous acceptez ?
– J'accepte avec plaisir.
– Je passe un coup de fil. C'est Joëlle qui répond...
– Je soupe à l'extérieur. Avise Marie de ne pas garder mon couvert au chaud… Non je ne sais pas. ...Pas trop tard. Bonne nuit. David revient de son bureau
– Si on y allait ?
– Oui je suis prête.
– Avez-vous un restaurant en particulier ?
– Non je vous suis. David roule à l'extérieur de la ville. C'est un restaurant cinq étoiles avec un orchestre des plus in. Le maître d'hôtel demande à David :
– Désirez-vous près de la piste de danse ou plus retiré ? David regarde Nancy qui hausse les épaules.
– Dans la mezzanine, s'il vous plaît. Il les amène à destination. David lui indique près de la rampe. Il tire la chaise de Nancy .
– Merci, mais docteur cet endroit est bien trop chic.
– Ici, durant le souper, il n'y a que David et Nancy d'accord ? À la clinique ce n'est pas la même chose. Le sommelier arrive tenant la carte des vins.
– Bonsoir madame, monsieur, vous désirez un apéritif ?
– Oui, répond David. Nancy, que prenez-vous ?
– Un ‘Dry Martini'. David commande deux ‘Dry Martini'.
– Vous laisserez la carte des vins. Notre choix n'est pas encore fait.
– Bien monsieur. David ne cesse de regarder Nancy. Il pense <<< à quand remonte une sortie comme celle-là ? >>>.
– Parlez-moi de vous David. Je ne connais rien de mon nouveau patron. J'ai cru voir sur la porte : Dr Joëlle Allard, Dr David Lessard.
– Joëlle est mon épouse. Elle est en congé de maternité présentement.
– Alors ce n'est qu'un emploi temporaire ?
– Je ne crois pas. Quand elle sera rétablie, je ne veux pas qu'elle fasse plus de deux jours par semaine. – Comme ça vous êtes papa ? Félicitations.
– Nous avons des jumeaux de cinq ans : Paméla et Paulin. Philippe a maintenant trois mois. Assez parlé de moi. Que faites-vous à part votre profession de vétérinaire
– Je suis divorcé mais sans enfants. Les apéritifs arrivent. David lève son verre et dit :
– À notre rencontre. Ils frappent leurs verres ensemble Nancy ajoute :
– À mon nouvel emploi et mon nouveau patron. Ils boivent en silence. David se sent soudain mal à l'aise. Il trouve Nancy très belle. Complètement à l'opposé de sa femme, il trouve que son petit nez légèrement retroussé lui donne un air de gamine. Le sommelier revient.
– Monsieur a choisi son vin ?
– Oui ! Apportez-nous une bouteille de Pisse Dru et deux autres Martini. Le sommelier parti, le serveur arrive avec le menu. Il le tend à David.
– Que nous conseillez-vous ce soir ? Le serveur leur recommande :
– Une mousse de cailles au cognac, le canard aux poires avec échalotes confites, une salade frivole aux endives et son émulsion orange et miel. Pour dessert : une île flottante au chocolat.
– Ça te va Nancy ?
– Parfait pour moi. Le serveur n'est pas encore parti que l'orchestre entame une Samba.
– David, c'est ma pièce préférée, tu veux danser ? David hésite un peu se défendant qu'il est mauvais danseur. Nancy est encore plus jolie avec sa moue enfantine. Il se lève et lui tend la main. Il l'entraîne vers la piste de danse. David sent sous ses mains les hanches de Nancy qui se balancent langoureusement au rythme des notes de l'orchestre.
– Vous dansez très bien Nancy, phrase d'une banalité absurde. David s'en rend compte et se trouve bien naïf.
– Toi aussi David, oh, excuse-moi !
– Tu sais que tu es belle et très troublante. Nancy lui sourit se collant un peu plus près. David devient très troublé et sent son sexe se raidir. Gêné face à cet élan sexuel involontaire il tente de reculer un peu mais Nancy le retient et lui glisse à l'oreille :
– La quarantaine est longue chéri ?
– Excuse-moi Nancy, je n'aurais pas voulu que cet incident arrive.
– Ne t'excuse pas. Je te trouve très séduisant dommage que tu sois mon patron. David a le temps de se ressaisir, heureusement la danse est terminée. Elle le prend par la main et ils retournent à leur table. David se sent encore plus mal à l'aise en la regardant. Il pense à ce qui est arrivé. Après tout il est marié et a toujours été fidèle à Joëlle, même en pensée. À cause d'une danse tout est parti en fumée. À ce moment le serveur arrive, suivi du sommelier pour servir leur vin ; ils mangent en silence. David pense <<< je ne suis sûrement pas le premier homme avec qui elle sort depuis son divorce >>>. Elle a l'air très expérimentée dans ce domaine. Ils quittent le restaurant vers minuit. Il est revenu à leur point de départ. La clinique où son auto est stationnée.
– Tu viens chez moi prendre un dernier verre ? demande Nancy.
– Non, merci. J'ai passé une très belle soirée en votre compagnie Nancy. Mais je dois rentrer. Elle comprend vite, au vouvoiement qu'il est redevenu le patron.
– Alors bonne nuit et à demain. David entre sur la pointe des pieds. Arrivé dans la chambre, la lumière s'allume.
– Il est intéressant ton nouvel assistant ? Blond ou noir ?
– Je suis fatigué Joëlle. Nous en reparlerons demain. Tu es jalouse pour rien, réplique David, essayant déjà de se disculper. Joëlle se retourne et ferme la lumière. David, debout au milieu de la chambre, cligne des yeux. Bon ça va. Il se dirige vers la salle de bain. Après sa toilette, il se regarde dans la glace. «Je suis dégoûtant avoir fait ça à sa femme.» Mais fait quoi ? Il n'a été que souper avec un, non une employée. Il voit Nancy dans la glace. Elle n'arrive même pas à la cheville de sa femme. Pauvre Joëlle ! Il ne sait même plus de quelle façon agir avec elle. Il faut qu'il parvienne à la faire parler. Les idées se bousculent si vite dans sa tête qu'il en est étourdi. Il est à peine étendu dans le lit qu'il sursaute quand Joëlle lui crie :
– Va coucher ailleurs ! David s'est assis bien droit dans le lit, il allume la lampe de chevet. Il prend Joëlle par les épaules et la force à se retourner. Elle a les yeux bouffis d'avoir trop pleuré. David est pris de remords mais il se reprend. Cette fois-ci, il doit rester ferme et mettre la pitié de côté.
– Joëlle. Il faut que nous parlions. Tout en passant la main sur ses yeux pour essuyer les larmes. Elle essaye de le repousser. David prend sa main dans la sienne.
– Chérie. Je t'aime. J'ai besoin de toi est-ce que tu m'aimes encore ? Elle le regarde branle la tête tout en haussant les épaules.
– Pourquoi me repousses-tu toujours ?
– Je ne le sais pas. David passe la main dans ses cheveux. Il effleure doucement ce visage tant aimé. Elle le laisse faire. David se penche pour prendre ses lèvres il ose même un baiser dans son cou. Joëlle le repousse
– Non je ne peux pas. Sans la forcer, il veut tout essayer. Il s'appuie sur un coude.
– Comment trouves-tu Philippe ? Il s'est bien défendu n'est-ce pas ?
– Je crois que oui.
– Tu ne penses pas que ta mère a besoin de vacances ? Elle demeure ici depuis trois mois. Tu dois être assez forte pour t'occuper de ton bébé.
– Je ne sais pas. Il est si petit. Fait Joëlle.
– Pas plus petit qu'étaient les jumeaux. Peut-être as-tu oublié ? Il a maintenant trois mois.
– Déjà ?
– Oui, chérie, et il sera bien costaud le petit chenapan.
– Je ne sais pas.
– Cesse de répéter cette phrase. Joëlle le regarde hébètement. David se rend compte à cet instant que son épouse n'a pas toujours la notion du temps.
– Demain je dois rencontrer la psychologue. Je reviendrai ici après. Je t'ai dit que j'ai engagé un autre vétérinaire ?
– Jean ne fait plus l'affaire ? demande Joëlle.
– Oui mais, comme je dois m'absenter souvent Jean est surchargé. C'est une femme qu'on m'a envoyée. Le docteur Nancy Aubrey.
– Une femme ! Comment ça ?
– Oui. Mais il n'y a rien là. Tu es bien une femme vétérinaire, toi. Joëlle ferme les yeux David passe la main sur son front. Il se rend compte qu'elle dort. Il éteint la lumière. Il s'étend près de sa femme. C'est la première fois qu'il peut la tenir dans ses bras depuis cinq mois. Il s'endort la tête dans son cou. Le lendemain matin, David s'éveille tôt et fait un brin de toilette. Il ouvre la porte de chambre. Ça sent bon le café. Avant de descendre, il passe à la pouponnière. Philippe a les yeux grands ouverts. Il s'approche et prend le bébé qui se met à sourire.
– Oh La ! La ! Cette couche est pleine. Viens mon fils, papa va savoir s'il n'a pas perdu le tour. Il change le bébé au complet de la couche au pyjama. Philippe sourit et fait même sortir quelques sons.
– C'est bien mon petit de reconnaître ton papa. Il se penche et l'embrasse sur la joue. Le bébé lève le bras et tente de toucher la figure de son père. Ses mouvements sont encore mal coordonnés. David lève son bébé au bout de ses bras.
– Tu seras un homme digne et fier mon fils. Cécile entre sans que David ne s'en rende compte. En se retournant, il voit sa belle-mère qui le regarde les larmes aux yeux.
– Bonjour belle-maman ! Il a l'air de vouloir reprendre le temps perdu notre petit.
– Bonjour David, j'aimerais bien que ma fille en fasse autant que toi.
– Vient-elle souvent voir son fils ?
– Une ou deux fois par jour, mais jamais elle ne le prend. Pourtant, quand il la voit, il lui sourit. C'est le meilleur bébé que j'aie connu.
– Venez, nous descendons tous les trois. Il est temps qu'il fasse partie de la famille. Cécile sourit.
– M. David, vous êtes tôt ce matin. Oh ! la belle visite se sont les enfants qui seront surpris.
– Bonjour Marie. Sers-nous un café s'il te plaît. David a toujours le bébé dans les bras.
– Je fais chauffer le biberon ? dit Cécile en se levant
– Prenez votre café Cécile, je lui donnerai son biberon moi-même, ajoute David.
– Vous savez Marie, fait Cécile j'ai peur de perdre mon emploi. David a lui-même fait la toilette du bébé.
– Ce n'est pas la première fois, réplique Marie en riant. Il a de l'expérience dans la matière. Ils prennent leur café et Cécile se lève et fait chauffer le biberon.
– Marie, voulez-vous me verser deux tasses de café ? Vous les disposerez dans un petit cabaret. Marie s'exécute en regardant Cécile qui comme elle se demande où David veut en venir. Il tient le bébé dans un bras, met le biberon dans la poche de sa robe de chambre ; de l'autre main, il prend le cabaret qui branle légèrement. Cécile se lève pour l'aider mais Marie la retient. Il prend soin de déposer le cabaret par terre avant d'ouvrir la porte de la chambre. David pose le bébé sur le lit et retourne chercher le cabaret, qu'il pose sur la table de chevet. Il couche le bébé tout près de Joëlle qui ouvre les yeux.
– Tu es devenu fou ? Voyant David et le bébé.
– Pas fou chérie, juste heureux, tu prendras ton breuvage encore chaud le temps que je donne le biberon à Philippe. Je pense qu'il est assez grand pour faire partie de la famille. Tu n'es pas de mon avis ? Joëlle s'est assise pour boire son café à petites gorgées. David entreprend de nourrir le petit. Il passe la tétine dans le coin de la bouche du petit qui sourit. Ce sourire devient le cri d'un être affamé. David dit alors qu'il a faim lui aussi. Puis s'adressant à Joëlle :
– Tu vois. Il a déjà son caractère. Joëlle continue de siroter son café quand la porte s'ouvre. Brusquement Paméla et Paulin suivis de Chausson entrent en courant : «Papa ! Maman !» et ils viennent pour s'élancer sur le lit. Heureusement, Joëlle a déposé sa tasse dans le cabaret. David lui met le bébé dans les bras.
– Un instant ! Les enfants est-ce que ce sont des manières ? Paulin et Paméla restent figés dans leurs élans.
– Vous savez qu'il faut frapper avant d'entrer dans la chambre des parents ? En plus Chausson qui est ici ! Paulin tout penaud.
– Excuse-moi papa. Il a couru derrière moi.
– Sors-le de la chambre et ferme la porte. Paméla reste debout au milieu de la chambre. Elle pointe son doigt vers sa mère et son père, et montre les doigts de l'autre main. Joëlle intriguée lui demande :
– Que fais-tu Paméla ?
– Ça fait cinq, toute la famille. Est-ce que l'on compte Marie et mamie Cécile dans la famille ?
– Non chérie, nous sommes cinq dans la famille. Donnez un bizou à maman et Philippe et descendez. Marie sera impatiente de vous attendre pour déjeuner.
– J'veux pas aller manger, dit Paulin, j'ai pas faim. Je veux rester avec vous.
– C'est la première fois qu'on est ensemble, ajoute Paméla.
– Oui, mais ce n'est pas la dernière. Allez. David les reconduit à la porte. Ils partent mais à regret. David regarde sa montre.
– Je vais être en retard. Il enlève sa robe de chambre enfile son veston, se penche vers Joëlle pour l'embrasser.
– Et le bébé qu'est-ce que j'en fais ? demande Joëlle.
– Tu lui feras faire son rot, tu iras le coucher et tu descendras déjeuner avec les enfants. Tu ne te rends pas compte, combien la vie de famille leur manque ? Joëlle penche la tête et n'ajoute rien. David regarde sa femme il n'en croit pas ses yeux <<< Comment peut-elle être si perdue avec le bébé ? Ce n'est pas le premier >>>. Il baise le petit sur le front et quitte la chambre sans fermer la porte.

Lucil Renaud
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